Randonnées dans le massif des Maures et de l’Estérel 

Reçus Mercredi soir comme des princes chez Alain et Joëlle, cousins de Gilles, nous sommes à pied d’œuvre dès le lendemain pour aller explorer le massif des Maures.

Après un bref passage à la base nature F. Léotard d’où partent l’ensemble des circuits du Roc d’Azur, nous tentons de rejoindre le col de Bougnon. Renseignements pris auprès des commissaires de piste pour l’atteindre sans gêner les concurrents, nous parvenons, avec leur autorisation, à pénétrer sur une partie de circuit disponible jusqu’aux environs de midi. Cela nous donne le temps d’arriver jusqu’au col. La piste s’élève, large, roulante. Il n’y a qu’à appuyer sur les pédales pour avancer. Au fur et à mesure de notre progression, la côte se raidit et nous commençons à dépasser d’autres randonneurs qui poussent leur VTT. Pardi, ils n’ont pas d’assistance électrique, eux ! Derrière nous la vue sur la baie de Fréjus et de Saint Raphaël est sublime. Le bonheur de nous trouver dans ce lieu nous submerge. C’est magique! Bientôt nous rencontrons d’autres commissaires de piste avec qui nous échangeons un instant. L’un d’eux, nous conseille de nous diriger vers une partie de circuit qui ne sera utilisée que le lendemain, Vendredi. Ainsi nous pourrons revenir à Saint Raphaël sans perturber la compétition. En effet, nous nous trouvons bientôt sur une zone balisée mais désertée de tout concurrent. Un circuit taillé à notre mesure en quelque sorte. Un sentier étroit, rocailleux, grimpe dans la montagne jusqu’à un sommet qui domine Saint Tropez, Sainte Maxime et Port Grimaud. Moment fort en émotion. Après avoir pris un petit en-cas pour notre déjeuner avec vue sur la mer, nous entamons une belle descente dans une incroyable forêt de mimosas. Nous nous trouvons assez rapidement au pied de la montagne et nous rentrons à Saint Raphaël par le bord de mer.

Du VTT comme cela, on en ferait tous les jours.

Notre sortie suivante se passe Vendredi après-midi après que nous ayons rendu visite le matin au salon du Roc. Ghislaine, commerçante et amie de nos hôtes nous accompagne. Elle a loué un VTTAE pour nous suivre jusqu’au pic de l’Ours, sommet mythique de l’Estérel. Mais, voilà, son vélo est dans un piteux état: le pneu arrière est usé jusqu’à la trame; la fourche avant, à ressorts, est obsolète; l’assistance électrique, logée dans le moyeu arrière, n’est pas du tout opérante pour une excursion en montagne. Nous limitons donc la sortie aux pistes et chemins faciles et à faible déclivité. Nous apprécions tout de même la vue que nous avons sur les sommets environnants ainsi que sur la végétation typiquement méditerranéenne de cette magnifique région.

Samedi, nous repartons dans l’Estérel pour la journée. Après un roulage en zigzag sur de petits sentiers sauvages dans le secteur de Valescure, nous nous engageons, au pont de Barban, sur un sentier très étroit, très rocailleux qui conduit au carrefour de la Roche Noire. Sa rude ascension nous pose quelques problèmes pour rester sur le vélo mais, dans l’ensemble, nous nous en sortons plutôt bien. Arrivés au carrefour, le sentier rejoint un chemin beaucoup plus large et roulant où nous rencontrons d’autres groupes de vététistes. Ça monte toujours mais c’est moins dur. Au passage, Gilles renifle même des champignons. Je descend de vélo et… j’en trouve. Des mauvais. Mais quel nez tout de même! Nous frôlons le mont “Vinaigre”, autre point mythique de l’Estérel, sans y accéder toutefois, pour nous diriger sur le lac l’Avellan où nous pique-niquons au bord de l’eau.

Une belle et longue descente nous conduit ensuite au bord de l’autoroute. Passant au-dessous d’elle par un passage aménagé à cet effet, nous rendons visite à ce qu’il reste du barrage de Malpasset emporté par la furie des eaux en 1959. Il y a 60 ans de cela mais l’émotion reste intacte.

La remontée sur le massif de l’Estérel se fait par un chemin de bonne qualité, plutôt large et roulant. Malgré l’assistance, utilisée en mode économique, il nous faut tout de même appuyer sur les pédales avec une bonne dose de force musculaire pour arriver tout en haut.

Nous rentrons alors à Saint Raphaël par des chemins soit goudronnés soit de terre ainsi que par des sentiers lorsque nous en trouvons qui vont dans notre direction.

Ces trois journées passées dans les montagnes de l’Estérel et du massif des Maures ont été sensationnelles. Nous avons fait près de 130 km sans jamais ressentir la fatigue ou l’ennui tant les paysages sont époustouflants de beauté et empreints d’une majestueuse harmonie entre le ciel, la terre et la mer. Nous y retournerons probablement.

Un grand merci à Alain et à Joëlle qui nous ont reçus avec toute leur gentillesse et leur sens de l’hospitalité et qui nous ont permis de passer ce merveilleux week-end.

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Esterel mont vinaigre, barrage malpasset   

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