Génolhac – Alès: 60 Km, 1300 mètres de montée cumulée, 1600 mètres de descente cumulée.

Aujourd’hui, Dimanche 21 Juin nous avions décidé Yann, Michel et moi-même (Gilles) de nous rendre à Génolhac en train au départ d’Alès. Yann nous a concocté ensuite un retour à travers bois avec nos bécanes.

A 8 heures, nous nous retrouvons à la gare d’Alès où nous prenons nos billets pour Génolhac, pays de la « castagne ». Le chef de gare nous indique dans quel wagon nous pouvons mettre nos vélos. Mais, il n’y a de la place que pour 2 seulement. Le troisième voyagera dans le couloir. Nous nous installons dans une super Micheline toute neuve.

A 8 heures 40, le convoi s’ébranle. Je n’ai jamais vécu une aventure pareille et j’en suis tout remué. Par la vitre, je contemple le paysage qui défile devant mes yeux admiratifs. De temps en temps, des tunnels nous plongent dans le noir. Le mécanicien donne du sifflet à l’entrée et à la sortie de chacun d’eux. Tout ceci contribue à donner plus de réalisme à notre escapade.

Sur le trajet, nous avons quelques brefs arrêts dans les petites gares comme celle de Chamborigaud. A 9 heures 20, le tortillard nous dépose à notre terminus: Génolhac. Pour immortaliser l’instant, nous prenons une photo devant la gare avec nos vélos que nous venons de récupérer.
 

 
Puis, les enfourchant, nous prenons la direction de Vialas par le GR. Mais, nous nous rendons vite compte que ce dernier ne peut être emprunté que par des marcheurs confirmés et bien chaussés tant la pente est abrupte et caillouteuse. Nous voila donc contraints à la poussette et au portage jusqu’au col de Montlar à 896 mètres d’altitude. De là, par un super chemin de pierre, nous dévalons une pente cassante mais ludique. Le plaisir est là, les sensations aussi. Que du bonheur!

Bientôt, nous atteignons Vialas que nous traversons. A la sortie du village, nous prenons un petit encas car nous commençons à avoir l’estomac dans les talons. Il est alors 11 heures 30 et nous nous rendons compte que 2 heures après notre départ, nous n’avons fait que 8 petits kilomètres. Or il en reste encore plus de 50 à parcourir.

Nous poursuivons par un super chemin qui nous mène jusqu’à un joli village entièrement restauré: Castagnols. L’endroit est magnifique. Il y a un gîte d’étapes et aussi la possibilité d’effectuer des randonnées avec des ânes (ne riez pas!).

Nous nous élevons (avec un gros poussage) par le GR de Pays du Tour de la Haute vallée du Luech. De là haut, la vue à 360° est à couper le souffle. Nous décidons de nous y arrêter un peu et de tirer notre repas du sac. Il n’y a pas de plus bel endroit au monde pour pique niquer vous dis-je!

La descente vers Portes s’effectue tantôt par les chemins tantôt par la route pour rattraper un peu le retard que nous avons accumulé. Nous arrivons au château de Portes par le GR 44 B. Là, Yann revoit le trajet prévu pour le raccourcir un peu car nous commençons à sentir la fatigue et surtout nous ne sommes pas en avance sur notre programme.

Nous prenons la direction de Florac, passons à côté d’anciennes mines de charbon, arrivons au village de Chamclauson pour ensuite descendre vers la Grand Combe par un sentier plutôt sympa. Arrivés à la Grand Combe, nous traversons le Gardon et nous faisons les 10 derniers kilomètres par la route. Yann pilote en tête à 35 Km/h de moyenne. Un moment j’accélère, le dépasse, prend 200 mètres d’avance mais, il me demande de ralentir et de rester dans le sillage du groupe. Nous débouchons dans Alès toujours à 35 Km/h et suivons le Gardon jusqu’à nos véhicules. Vélos et sacs à dos dans les coffres, nous dégustons une bonne bière au bar situé devant la gare. Nous rentrons chez nous fiers de notre randonnée dans cette contrée quelque peu inconnue, aux paysages insolites, pittoresques et si émouvants.

Enfin de compte 50 km, 1000 m de D+

Les infos technique de cette sortie

https://connect.garmin.com/activity/810652475

pensez à mettre les infos en  «  métriques «  ( en haut à droite)

Nous referons cette sortie, c’est certain, mais en évitant la prochaine fois les pièges dans lesquels nous nous sommes parfois fourrés comme le GR du départ par exemple.