Les Ocres de Dions et les Espéluques :
Aujourd’hui il n’y a que Nicolas pour venir rouler avec moi. Je lui propose de le rejoindre chez lui, à Blauzac, pour aller aux « Ocres » et ensuite aux « Espéluques, deux petites particularités géologiques qui font l’attrait du village de Dions.
Nous suivons tout d’abord les chemins de terre, faisant quelques erreurs de trajet comme celle de prendre un chemin dans les hautes herbes qui, de surcroît, ne mène à rien du tout. Résultat: devoir faire demi tour, avoir les transmissions des vélos enherbées et les chaussures et chaussettes remplies d’épillets à retirer….
Nous arrivons tout de même à Dions, au pied de notre premier objectif : les Ocres. Le chemin est très rude, il monte fort, dans les pierres. Il nous faut bien tenir nos machines et les piloter au plus fin. Heureusement l’ascension n’est pas très longue et le chemin redevient carrossable. La montée laisse peu à peu la place à un sol roulant et presque plat, au milieu d’une magnifique végétation de pins, de chênes et autres espèces. Mais bientôt, il descend à nouveau, s’enfonce dans une végétation de plus en plus fournie pour arriver dans le fond d’un ruisseau à sec. Nous remontons ce dernier en poussant nos machines sur les gros galets qui en forment le lit et arrivons à nous extraire de ce canyon.
Laissant le paysage coloré des ocres, nous nous dirigeons vers les « Espéluques », notre deuxième objectif. Les Espéluques sont un immense cratère arboré du à l’effondrement, il y a plusieurs millénaires, de la partie souterraine d’une rivière. Descendre au fond de ce gouffre est possible mais seulement à pied, aussi nous nous contentons d’en faire le tour avant de prendre la direction de Russan par un chemin très difficile à négocier, avec des pentes à forte déclivité et caillouteuses. À Russan, nous allons voir le bâtiment où se tient le musée des gorges du Gardon. Nous montons ensuite sur la partie supérieure du village, partie qui ne se gagne qu’à coups de pédales fortement appuyés. Nicolas monte ça en costaud. Pour ma part, dans ces moments, j’apprécie le VTTAE!
De là, nous revenons sur Vic et de Vic sur Blauzac où Nicolas m’offre une bonne bière bien fraîche et bien méritée. Comme la semaine dernière, il ne me reste plus qu’à rentrer à Uzès par le pont romain.
Belle balade, originale, inédite, qui a permis à Nicolas de connaître les « Ocres » et les « Espéluques » et à moi, l’emplacement du musée des gorges du Gardon.
Circuit peut-être à refaire un jour mais, en évitant quelques pièges.
Alain Bourdonnas